Être un "meilleur Arabe" ? Réflexions sur un discours dérangeant
Il y a des discours qui, même courts, laissent une trace. Pas seulement par ce qu’ils disent, mais par ce qu’ils font remonter en nous : doutes, colères, malaise, parfois un écho intime. J’ai entendu récemment une intervention percutante, où un orateur (probablement diplomate ou politique) interpellait le monde arabe sur sa responsabilité dans le drame gazaoui.
Sans détour, il accuse le Hamas d’avoir étouffé une femme et ses enfants à Gaza. Il interpelle le Qatar : pourquoi avoir protégé les chefs du Hamas à Doha ? Il accuse l’Iran de financer le terrorisme plutôt que de libérer son propre peuple. Il reproche à l’Égypte de faire payer cher les Gazaouis qui fuient, à la Jordanie de refuser d’en accueillir, au Liban de tolérer le Hezbollah, et à la Syrie de garder les dépouilles de ses opposants.
Et il conclut avec cette phrase :
"Soyez un meilleur Arabe. Soyez un meilleur musulman."
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